Lettre de Angélique Laparque, Hendaye, à Louis Merlet, Louisbourg
Dublin Core
Titre
Lettre de Angélique Laparque, Hendaye, à Louis Merlet, Louisbourg
Créateur
Laparque, Angélique
Contributeur
Lafuente, Annabelle (transcription)
Éditeur
CNRS IKER (UMR 5478)
Date
21/03/1756
Type
manuscrit
Format
PDF
Étendue de la ressource, taille, durée
2 fichiers (fac-similé 2883 Ko, transcription 515 Ko) ; le texte contient 419 mots.
Support
papier
Langue
français
Source
Documents reconstitués à partir de photographies au format 'jpeg' prises dans le fonds HCA.
Sujet
famille
correspondance
Nouvelle-France
Description
Angélique Laparque, d'Hendaye, écrit à Louis Merlet à Louisbourg pour l'informer de la situation financière précaire dans laquelle elle se trouve, mentionnant ses difficultés économiques malgré l'envoi précédent de 600 livres par Merlet.
Résumé
Elle exprime le besoin urgent de recevoir davantage de soutien financier pour subvenir aux besoins de leurs enfants et de sa servante Thérèse, qui semble également compter sur Merlet. Angélique partage aussi des nouvelles familiales, incluant le changement de propriété de sa maison natale et des nouvelles de la santé de la mère de Merlet, qui a eu des problèmes de rhumatisme. Elle conclut en soulignant l'importance de prendre soin de sa santé et demande des nouvelles plus fréquentes, soulignant l'impact de l'absence de nouvelles sur sa situation et son bien-être.
Couverture spatiale
Louisbourg
Hendaye
Couverture temporelle
18e siècle
Droits
Domaine public
Droit d'accès
Nous tenons à exprimer notre sincère gratitude aux Archives nationales du Royaume-Uni, Kew à Londres (TNA) pour l'utilisation des copies numériques du fonds Prize Papers.
Licence
Paternité - Pas d'utilisation commerciale - Partage selon les Conditions Initiales [CC] [BY] [NC] [SA]
Est une partie de
Documentation conservée à Archives de la High Court of Admiralty and colonial Vice-Admiralty courts (Londres)
Référence
Talec Jean-Philippe et Videgain Charles (eds.), Mémoires, lettres et papiers du Dauphin : Bayonne, Louisbourg, Londres – 1757, La Crèche, La Geste éditions (coll. « Presses universitaires de Nouvelle-Aquitaine »), 2024, 606 p.
Provenance
TNA, HCA 32/180/7
Ayants droit
TNA, HCA 30/264/2
Texte Item Type Metadata
Texte
[Numéro inconnu]
À Louis Merlet, à Louisbourg, de Angélique Laparque, Hendaye
21 mars 1756
A Hendaye, ce 21 mars 1756
Je vous ai desja marqué par mes précédentes l’état de ma santé et celles des enfens quelle bonne graces au Seigneur. Therese aussi elle est à son ordinaire, mais au reste je sais comme j’étois avant de recevoir lé 600 livres que vous m’avez envoyé. Come vous devez penser je ne crois pourtant rien de penser mal. Appropos je passe de servantes et jay fait des choses que j’au naurois jamais dit mais comme je ne gagne rien et les enfens ont besoin plus de jour en jour. Je dépensé, ainsi si vous pouvez m’envoyer quelque chose le plus tôt possible sça me faira grand plaisir. Therese aussi croyent que vous l’auriez envoyé suivent vos lettres tout come moy et si en cas que vous pouvez faire envoyé en son nom come je vous et desja marqué. Je suis dans ma maison natale. Mr le ainé étant devenu héritier de celle que j’étois il a parlé pour cela. Il y a un mois que j’avais reçu une lettre de votre mère réponse d’une que je luy avoit écrit au mois de octobre en disant que elle avait été malade d’un rhumatisme pendent 3 mois en me disant que s’il y avoint ici des navires pour aller là qu’elle m’envoiret de l’argent pour vous envoyer des souliers et des bas et quelle vous avoint envoye quellque chose mais que sça etoit [...] en Angleterre [...] luy fis reponse mais il ne paroit [...]. Je crois fort qu’il y a du tems enc[ore] cela si encas qu’elle fasse je vous en fais part. Je vous prie ayez soin de votre santé et panser que vous avez [...] une famille inutile à l’entretenir et marquez moy, je vous prie, la raison pour quoy es que vous n’avez m’envoyé la moreu que je vous ais demendé et donnez moy de vos nouvelles les plus souvent que vous pourez. [En attendant], je suis Votre très affecione et fidelle femme.
Angélique Laparque
[P.-S.] Je vous prie de remettre l’incluse a son adrresse et me donner quellque nouvelle de ce qui fait, car sa mère et bien chagrine.
À Louis Merlet, à Louisbourg, de Angélique Laparque, Hendaye
21 mars 1756
A Hendaye, ce 21 mars 1756
Je vous ai desja marqué par mes précédentes l’état de ma santé et celles des enfens quelle bonne graces au Seigneur. Therese aussi elle est à son ordinaire, mais au reste je sais comme j’étois avant de recevoir lé 600 livres que vous m’avez envoyé. Come vous devez penser je ne crois pourtant rien de penser mal. Appropos je passe de servantes et jay fait des choses que j’au naurois jamais dit mais comme je ne gagne rien et les enfens ont besoin plus de jour en jour. Je dépensé, ainsi si vous pouvez m’envoyer quelque chose le plus tôt possible sça me faira grand plaisir. Therese aussi croyent que vous l’auriez envoyé suivent vos lettres tout come moy et si en cas que vous pouvez faire envoyé en son nom come je vous et desja marqué. Je suis dans ma maison natale. Mr le ainé étant devenu héritier de celle que j’étois il a parlé pour cela. Il y a un mois que j’avais reçu une lettre de votre mère réponse d’une que je luy avoit écrit au mois de octobre en disant que elle avait été malade d’un rhumatisme pendent 3 mois en me disant que s’il y avoint ici des navires pour aller là qu’elle m’envoiret de l’argent pour vous envoyer des souliers et des bas et quelle vous avoint envoye quellque chose mais que sça etoit [...] en Angleterre [...] luy fis reponse mais il ne paroit [...]. Je crois fort qu’il y a du tems enc[ore] cela si encas qu’elle fasse je vous en fais part. Je vous prie ayez soin de votre santé et panser que vous avez [...] une famille inutile à l’entretenir et marquez moy, je vous prie, la raison pour quoy es que vous n’avez m’envoyé la moreu que je vous ais demendé et donnez moy de vos nouvelles les plus souvent que vous pourez. [En attendant], je suis Votre très affecione et fidelle femme.
Angélique Laparque
[P.-S.] Je vous prie de remettre l’incluse a son adrresse et me donner quellque nouvelle de ce qui fait, car sa mère et bien chagrine.
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Citer ce document
Laparque, Angélique, “Lettre de Angélique Laparque, Hendaye, à Louis Merlet, Louisbourg,” Entrepôt de données ANPERSANA, consulté le 21 novembre 2024, https://anpersana-prod.univ-pau.fr/items/show/384.