Lettre de Michel Dupont Duvivier de Gourville, [lieu indeterminé], à Louis Dupont du Chambon du Verger, Québec
Dublin Core
Titre
Lettre de Michel Dupont Duvivier de Gourville, [lieu indeterminé], à Louis Dupont du Chambon du Verger, Québec
Créateur
Dupont Duvivier de Gourville, Michel
Contributeur
Lafuente, Annabelle (transcription); Talec, Jean-Phillippe (transcription); Videgain, Charles (transcription)
Éditeur
CNRS IKER (UMR 5478)
Date
22/02/1757
Type
manuscrit
Format
PDF
Étendue de la ressource, taille, durée
2 fichiers (fac-similé 1624 Ko, transcription 533 Ko) ; le texte contient 535 mots.
Support
papier
Langue
français
Source
Documents reconstitués à partir de photographies au format 'jpeg' prises dans le fonds HCA.
Sujet
commerce, communications, transports
transport maritime
correspondance
Description
Michel Dupont Duvivier de Gourville écrit à son cousin Louis Dupont du Chambon du Verger, basé à Québec, pour lui souhaiter une bonne santé et lui donner des nouvelles familiales, tout en renouvelant les liens de souvenir et d'amitié.
Résumé
Il aborde également une question financière concernant une dette de cent livres que Louis pense que le frère de Michel lui doit, mais ce dernier affirme ne pas se souvenir de cette dette, toutefois, il accepte de régler une somme comprise entre trois et quatre cents livres. Michel demande à Louis de formaliser cette entente par écrit et de lui envoyer le détail par duplicata pour validation. Il termine en exprimant ses souhaits de bonne santé pour d'autres membres de la famille et des connaissances communes, en promettant d'écrire à M. Bigot et en assurant sa cousine de son amitié sincère.
Couverture spatiale
Québec
Vivier
Couverture temporelle
18e siècle
Droits
Domaine public
Droit d'accès
Nous tenons à exprimer notre sincère gratitude aux Archives nationales du Royaume-Uni, Kew à Londres (TNA) pour l'utilisation des copies numériques du fonds Prize Papers.
Licence
Paternité - Pas d'utilisation commerciale - Partage selon les Conditions Initiales [CC] [BY] [NC] [SA]
Est une partie de
Documentation conservée à Archives de la High Court of Admiralty and colonial Vice-Admiralty courts (Londres)
Référence
Talec Jean-Philippe et Videgain Charles (eds.), Mémoires, lettres et papiers du Dauphin : Bayonne, Louisbourg, Londres – 1757, La Crèche, La Geste éditions (coll. « Presses universitaires de Nouvelle-Aquitaine »), 2024, 606 p.
Provenance
TNA, HCA 32/180/7
Texte Item Type Metadata
Texte
51
A Monsieur, Monsieur Vergor Duchambon Chevalier de St-Louis, capitaine de compagnie en garnison à Québec, Nouvelle France, à Québec
Mon chere cousin, je t’ais eicrie l’anné dernière du burau, je ne sais sie tue a resue ma lettre, je t’aicrie celle sitte, pour te souaité une bonne santé, de meme qa ma chere cousinne, et te redonnairre des assurance de mon souvenir. J’ais parllé a mon frere Duvivier, au sujet de cel que tue m’a marqué q’il te devais y cent livres, il m’a dis q’il ne le pansais point te devoir da tout, que tue ne luis en ha nullement parlé dans ce dernier un page, mes q’il consentais a te payaire trois, à qatres cent livres, sur leqel tue luis a dis que tue devais abellement, et que tue luis payerais 150 livres q’il luis doit dont j’ais le billet que je te remaitreré ou le remaiteré a mon oncle, ou cousinne. Ensie, tue puis formaire tout compte sur cela de mon frere, avec tois pare ecrit et daiduirre ces 150 livres, leqelle compte tue m’anvera pare duplicata. Afin que je le fasse voir à mon frere pour q’il me tienne compte dece que tue me retiendera. Tue l’envera paraillement à Verteuil ausie, pare duplicata, afin q’il me le marque, aucasse que les compte qui tue m’enverais ne me parvinsse point, ne manque point à ce qui te marque. Verteuil t’en eicrira ha qie je le marque et envois mois ce que tue me redenera à l’adresse de mon cousin Jossan. Mon oncle, ton père, est un peux encommodé depuis peux, Chanbonne a toujour son meme mal de teste, tout le reste de la famil se porte bien Dieu mercie. Fais mes compliment de veritable amitié à mon cousin Deplenne a qie je soitte une parfaitte santé, et donne mois de ses nouvelle. Fais les paraillement a Mr Bigot auqelle tue dira que je luis ecriré ses jours hisite sie plais au seigneur. Assure ma cousinne de ma véritable amitié a qui je soitte tout le bien et santé possible ce que je te daisire paraillement de tout mon cœur et te dis, Dieu mercie. Avec toute l’amitié possible et véritable, Mon très cher cousin, toutes humble et très obeissant fidel cousin.
Gourville Duvivier, ce 22e février 1757
A Monsieur, Monsieur Vergor Duchambon Chevalier de St-Louis, capitaine de compagnie en garnison à Québec, Nouvelle France, à Québec
Mon chere cousin, je t’ais eicrie l’anné dernière du burau, je ne sais sie tue a resue ma lettre, je t’aicrie celle sitte, pour te souaité une bonne santé, de meme qa ma chere cousinne, et te redonnairre des assurance de mon souvenir. J’ais parllé a mon frere Duvivier, au sujet de cel que tue m’a marqué q’il te devais y cent livres, il m’a dis q’il ne le pansais point te devoir da tout, que tue ne luis en ha nullement parlé dans ce dernier un page, mes q’il consentais a te payaire trois, à qatres cent livres, sur leqel tue luis a dis que tue devais abellement, et que tue luis payerais 150 livres q’il luis doit dont j’ais le billet que je te remaitreré ou le remaiteré a mon oncle, ou cousinne. Ensie, tue puis formaire tout compte sur cela de mon frere, avec tois pare ecrit et daiduirre ces 150 livres, leqelle compte tue m’anvera pare duplicata. Afin que je le fasse voir à mon frere pour q’il me tienne compte dece que tue me retiendera. Tue l’envera paraillement à Verteuil ausie, pare duplicata, afin q’il me le marque, aucasse que les compte qui tue m’enverais ne me parvinsse point, ne manque point à ce qui te marque. Verteuil t’en eicrira ha qie je le marque et envois mois ce que tue me redenera à l’adresse de mon cousin Jossan. Mon oncle, ton père, est un peux encommodé depuis peux, Chanbonne a toujour son meme mal de teste, tout le reste de la famil se porte bien Dieu mercie. Fais mes compliment de veritable amitié à mon cousin Deplenne a qie je soitte une parfaitte santé, et donne mois de ses nouvelle. Fais les paraillement a Mr Bigot auqelle tue dira que je luis ecriré ses jours hisite sie plais au seigneur. Assure ma cousinne de ma véritable amitié a qui je soitte tout le bien et santé possible ce que je te daisire paraillement de tout mon cœur et te dis, Dieu mercie. Avec toute l’amitié possible et véritable, Mon très cher cousin, toutes humble et très obeissant fidel cousin.
Gourville Duvivier, ce 22e février 1757
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Citer ce document
Dupont Duvivier de Gourville, Michel, “Lettre de Michel Dupont Duvivier de Gourville, [lieu indeterminé], à Louis Dupont du Chambon du Verger, Québec,” Entrepôt de données ANPERSANA, consulté le 21 novembre 2024, https://anpersana-prod.univ-pau.fr/items/show/403.