Lettre de Michel Dupont Duvivier de Gourville, [lieu inderterminé], à Jacques Prevost de la Croix, Louisbourg
Dublin Core
Titre
Lettre de Michel Dupont Duvivier de Gourville, [lieu inderterminé], à Jacques Prevost de la Croix, Louisbourg
Créateur
Dupont Duvivier de Gourville, Michel
Contributeur
Lafuente, Annabelle (transcription); Talec, Jean-Phillippe (transcription); Videgain, Charles (transcription)
Éditeur
CNRS IKER (UMR 5478)
Date
22/02/1757
Type
manuscrit
Format
PDF
Étendue de la ressource, taille, durée
2 fichiers (fac-similé 1595 Ko, transcription 414 Ko) ; le texte contient 469 mots.
Support
papier
Langue
français
Source
Documents reconstitués à partir de photographies au format 'jpeg' prises dans le fonds HCA.
Sujet
correspondance
commerce, communications, transports
Description
Dans sa lettre à Jacques Prevost de la Croix, Michel Dupont Duvivier de Gourville évoque des correspondances antérieures par lesquelles il exprime sa gratitude pour le maintien de leurs relations amicales.
Résumé
Il demande l'aide de Prevost pour résoudre un problème de loyer impayé par le sieur Niaudarau, en suggérant une retenue sur ses ouvrages pour assurer le paiement progressif de la dette. Duvivier informe également Prevost des récents changements politiques en France, notamment le remplacement de plusieurs ministres, et annonce son projet de se rendre à Rochefort, promettant d'écrire à nouveau pour partager les nouvelles du moment. En post-scriptum, il mentionne une pension accordée à sa tante par le ministère, cherchant confirmation auprès de Prevost, et transmet des salutations respectueuses à la famille de ce dernier.
Couverture spatiale
Vivier
Couverture temporelle
18e siècle
Droits
Domaine public
Droit d'accès
Nous tenons à exprimer notre sincère gratitude aux Archives nationales du Royaume-Uni, Kew à Londres (TNA) pour l'utilisation des copies numériques du fonds Prize Papers.
Licence
Paternité - Pas d'utilisation commerciale - Partage selon les Conditions Initiales [CC] [BY] [NC] [SA]
Est une partie de
Documentation conservée à Archives de la High Court of Admiralty and colonial Vice-Admiralty courts (Londres)
Référence
Talec Jean-Philippe et Videgain Charles (eds.), Mémoires, lettres et papiers du Dauphin : Bayonne, Louisbourg, Londres – 1757, La Crèche, La Geste éditions (coll. « Presses universitaires de Nouvelle-Aquitaine »), 2024, 606 p.
Provenance
TNA, HCA 32/180/7
Texte Item Type Metadata
Texte
207
Mr. Prevost
Monsieur
javais hue l’honneur de vous eicrire par le chariau Royal et une autre ausie autant que je me le rappelle, par les quel je vous remerciais de votre bon souvenir, lequel je vous prie de vouloir me conservaire. Je suis eité bien haisse davoir sue par Verteuil que vous avié recue la boitte et lettre que Monsieur Jean Learmand m’avait remie. Comme mon gandre m’a marqué que le sieur Niaudarau ne paye point son loyer depuis deux ans, je vous serais bien obligé de le faire venir devans vous, et luis dire qu’il eille à payaire et auras de la moindre dificulter de voiloir dounere un ordre de retenue sur ses ouvrages que Verteuil vous demandera, je n’antant point, Dieu mercie, luis ferre autaire se qu’il luis faus pour Louis, mes qil sois payé peux à peux jusque a parfait payement, jais paire que vous voudré bien dounaire vos ordre pour me vendre se servicesses, ce que je marque à Verteuil de vous priaire ausie monsieur D’Arganson ha eité eizitte, ses monsieur son neveux qie ha sa place, monsieur le Garde des sceaux les ausie, ses monsieur Maurau controleur général des finances qie ha hue sa place, et ha pour adjoint Mr Le normant, et Batu. Tout nos vaiseau de guerre, seront armé dans tout les daipartement au petit privateur, dont la plus grande partie sont praite à faire voille actuellement. Je vous raiecriré sie plais au Seigneur sitot que je seré à Rochefort, ou je compte allaire ses jours hisite, je vous marqueré toutes les nouvelles du temps. Je vous offre mes petits servicesses, duquel vous pouvé dispausaire entierement, que je me porteré toujours dieu merci avec plaisir deu me rendre. Je vous prie dassuraire madame votre belle mère de mon parfait respec, de même quas madame auqel je soitte toute la santé et bien possible, ce que je vous soitte paraillement de tout mon cœur, vous priant de me écrire. Avec tout le respect possible et véritable, Ce 22e fevrier 1757, Monsieur, Votre tres humble et tres obéissant serviteur.
Duvivier Gourville
[P.-S.] L’on ha fais dire il hie a quelque temps à ma tente de la cour que le ministre luis avait accordé une pansion magaire pour sa maison, que lordre du Roy nous avoir eitez envoyé, elle vous prie Monsieur de vouloir luis faire savoir, vous pouré le dire a Verteuil sie selas eut ou non, elle vous assure de son parfait respect de meme qas madame a qie elle soitte comme à vous toutes la santé possible.
Mr. Prevost
Monsieur
javais hue l’honneur de vous eicrire par le chariau Royal et une autre ausie autant que je me le rappelle, par les quel je vous remerciais de votre bon souvenir, lequel je vous prie de vouloir me conservaire. Je suis eité bien haisse davoir sue par Verteuil que vous avié recue la boitte et lettre que Monsieur Jean Learmand m’avait remie. Comme mon gandre m’a marqué que le sieur Niaudarau ne paye point son loyer depuis deux ans, je vous serais bien obligé de le faire venir devans vous, et luis dire qu’il eille à payaire et auras de la moindre dificulter de voiloir dounere un ordre de retenue sur ses ouvrages que Verteuil vous demandera, je n’antant point, Dieu mercie, luis ferre autaire se qu’il luis faus pour Louis, mes qil sois payé peux à peux jusque a parfait payement, jais paire que vous voudré bien dounaire vos ordre pour me vendre se servicesses, ce que je marque à Verteuil de vous priaire ausie monsieur D’Arganson ha eité eizitte, ses monsieur son neveux qie ha sa place, monsieur le Garde des sceaux les ausie, ses monsieur Maurau controleur général des finances qie ha hue sa place, et ha pour adjoint Mr Le normant, et Batu. Tout nos vaiseau de guerre, seront armé dans tout les daipartement au petit privateur, dont la plus grande partie sont praite à faire voille actuellement. Je vous raiecriré sie plais au Seigneur sitot que je seré à Rochefort, ou je compte allaire ses jours hisite, je vous marqueré toutes les nouvelles du temps. Je vous offre mes petits servicesses, duquel vous pouvé dispausaire entierement, que je me porteré toujours dieu merci avec plaisir deu me rendre. Je vous prie dassuraire madame votre belle mère de mon parfait respec, de même quas madame auqel je soitte toute la santé et bien possible, ce que je vous soitte paraillement de tout mon cœur, vous priant de me écrire. Avec tout le respect possible et véritable, Ce 22e fevrier 1757, Monsieur, Votre tres humble et tres obéissant serviteur.
Duvivier Gourville
[P.-S.] L’on ha fais dire il hie a quelque temps à ma tente de la cour que le ministre luis avait accordé une pansion magaire pour sa maison, que lordre du Roy nous avoir eitez envoyé, elle vous prie Monsieur de vouloir luis faire savoir, vous pouré le dire a Verteuil sie selas eut ou non, elle vous assure de son parfait respect de meme qas madame a qie elle soitte comme à vous toutes la santé possible.
Géolocalisation
Citer ce document
Dupont Duvivier de Gourville, Michel, “Lettre de Michel Dupont Duvivier de Gourville, [lieu inderterminé], à Jacques Prevost de la Croix, Louisbourg,” Entrepôt de données ANPERSANA, consulté le 21 novembre 2024, https://anpersana-prod.univ-pau.fr/items/show/405.