Lettre de Bertrand Duvergé, Bayonne, à Augustin de Boschenry de Drucour, Louisbourg
Dublin Core
Titre
Lettre de Bertrand Duvergé, Bayonne, à Augustin de Boschenry de Drucour, Louisbourg
Créateur
Duvergé, Bertrand
Contributeur
Lafuente, Annabelle (transcription); Talec, Jean-Phillippe (transcription); Videgain, Charles (transcription)
Éditeur
CNRS IKER (UMR 5478)
Date
10/03/1757
Type
manuscrit
Format
PDF
Étendue de la ressource, taille, durée
2 fichiers (fac-similé 1619 Ko, transcription 514 Ko) ; le texte contient 397 mots.
Support
papier
Langue
français
Source
Documents reconstitués à partir de photographies au format 'jpeg' prises dans le fonds HCA.
Sujet
commerce, communications, transports
transport maritime
correspondance
Description
Bertrand Duvergé, depuis Bayonne, écrit à Augustin de Boschenry de Drucour, gouverneur de l'Île Royale à Louisbourg, pour accuser réception de sa lettre et confirmer la livraison d'une commande de morue à M. de Lalande Gayon via Nantes.
Résumé
Il exprime sa gratitude pour les attentions accordées à Imber, tout en espérant une résolution favorable d'un procès en cours concernant le capitaine Villeneuve. Duvergé annonce l'expédition imminente du bergantin La Louise, chargé de vivres et de marchandises, malgré les retards dus au mauvais temps et les coûts élevés d'assurance qui rendent les armements pour Louisbourg particulièrement risqués. Il sollicite la protection de Drucour pour le bergantin et informe avoir exécuté avec plaisir une commission supplémentaire de trente et une livres pour Imber, mentionnant également l'envoi d'une barrique de vin à destination de M. de Lalande Gayon.
Couverture spatiale
Louisbourg
Bayonne
Couverture temporelle
18e siècle
Droits
Domaine public
Droit d'accès
Nous tenons à exprimer notre sincère gratitude aux Archives nationales du Royaume-Uni, Kew à Londres (TNA) pour l'utilisation des copies numériques du fonds Prize Papers.
Licence
Paternité - Pas d'utilisation commerciale - Partage selon les Conditions Initiales [CC] [BY] [NC] [SA]
Est une partie de
Documentation conservée à Archives de la High Court of Admiralty and colonial Vice-Admiralty courts (Londres)
Référence
Talec Jean-Philippe et Videgain Charles (eds.), Mémoires, lettres et papiers du Dauphin : Bayonne, Louisbourg, Londres – 1757, La Crèche, La Geste éditions (coll. « Presses universitaires de Nouvelle-Aquitaine »), 2024, 606 p.
Provenance
TNA, HCA 32/180/7
Texte Item Type Metadata
Texte
80
A Monsieur, Monsieur le chevalier de Drucourt, chevalier de l’ordre Roial et militaire de St Louis, capitaine de vaisseaux gouverneur de l’ille royalle, à Louisbourg
Monsieur,
J’ai reçû en son tems la lettre que vous m’avés fait l’honneur de m’écrire le 30 juillet dernier. J’ay compris que monsieur de Lalande Gayon a reçu le quintal de morue que vous lui aviés envoié par Nantes l’année dernière. Dans ce moment, je me rappelle son adresse, qui est à monsieur de Lalande Gayon, conseiller secrétaire du roy au Binpeau en Anjou chés monsieur Commeau à l’écu de France à Saumeur . Je vous suis très sensiblement obligé avec la dernière des reconnaissance la plus parfaitte des bontés que vous avés pour Imber, de grâce veuillés, s’il vous plait, les lui continuer. Son cautionnement concernant le capitaine Villeneuve qui a occasionné un procès contre les asseureurs qui est à présent au parlement n’a point encore été jugé, mais j’espère qu’il le sera dans le cours de cette année. J’expédie pour Louisbourg le bergantin la Louise, capitaine Marsans Larraulet , prêt à faire voile, avec des vivres et marchandises, n’aiant pû l’expédier plutôt occasionné par un tems affreux qui m’a retardé. Si Dieu le conduit à bon port, je vous demande votre protection, du moins pour me garantir dépense. Les assurances sont à un prix si affreux qui fait trembler d’entreprendre des armemens pour Louisbourg, exposé à s’écraser. On m’a assuré qu’on à fretté nombre de navires pour passer à Louisbourg ce qui me fait présumer de quelque entreprise sérieuse. J’ai fait remplir votre commission avec un grand plaisir montant trente une livres que vous pourrés faire compter au sieur Imber, chargées dans le bergantin la Louise et dans une des goélettes que monsieur Etienne Cabarrus d’ici expedie aussi pour Louisbourg. De plus, monsieur de Lalande Gayon m’a fait remettre une barrique contenant du vin en bouteilles que j’ai chargée dans mon bergantin, je souhaitte qu’elle vous parvienne en bon port en tout ce qui aura lieu à vous rendre mes services. Vous pouvés, s’il vous plaît avec confiance, disposer de celui qui a l’honneur d’être avec un très profond respect, Monsieur, votre très humble & très obéissant serviteur.
B. Duvergé à Bayonne le 10 mars 1757
A Monsieur, Monsieur le chevalier de Drucourt, chevalier de l’ordre Roial et militaire de St Louis, capitaine de vaisseaux gouverneur de l’ille royalle, à Louisbourg
Monsieur,
J’ai reçû en son tems la lettre que vous m’avés fait l’honneur de m’écrire le 30 juillet dernier. J’ay compris que monsieur de Lalande Gayon a reçu le quintal de morue que vous lui aviés envoié par Nantes l’année dernière. Dans ce moment, je me rappelle son adresse, qui est à monsieur de Lalande Gayon, conseiller secrétaire du roy au Binpeau en Anjou chés monsieur Commeau à l’écu de France à Saumeur . Je vous suis très sensiblement obligé avec la dernière des reconnaissance la plus parfaitte des bontés que vous avés pour Imber, de grâce veuillés, s’il vous plait, les lui continuer. Son cautionnement concernant le capitaine Villeneuve qui a occasionné un procès contre les asseureurs qui est à présent au parlement n’a point encore été jugé, mais j’espère qu’il le sera dans le cours de cette année. J’expédie pour Louisbourg le bergantin la Louise, capitaine Marsans Larraulet , prêt à faire voile, avec des vivres et marchandises, n’aiant pû l’expédier plutôt occasionné par un tems affreux qui m’a retardé. Si Dieu le conduit à bon port, je vous demande votre protection, du moins pour me garantir dépense. Les assurances sont à un prix si affreux qui fait trembler d’entreprendre des armemens pour Louisbourg, exposé à s’écraser. On m’a assuré qu’on à fretté nombre de navires pour passer à Louisbourg ce qui me fait présumer de quelque entreprise sérieuse. J’ai fait remplir votre commission avec un grand plaisir montant trente une livres que vous pourrés faire compter au sieur Imber, chargées dans le bergantin la Louise et dans une des goélettes que monsieur Etienne Cabarrus d’ici expedie aussi pour Louisbourg. De plus, monsieur de Lalande Gayon m’a fait remettre une barrique contenant du vin en bouteilles que j’ai chargée dans mon bergantin, je souhaitte qu’elle vous parvienne en bon port en tout ce qui aura lieu à vous rendre mes services. Vous pouvés, s’il vous plaît avec confiance, disposer de celui qui a l’honneur d’être avec un très profond respect, Monsieur, votre très humble & très obéissant serviteur.
B. Duvergé à Bayonne le 10 mars 1757
Géolocalisation
Citer ce document
Duvergé, Bertrand, “Lettre de Bertrand Duvergé, Bayonne, à Augustin de Boschenry de Drucour, Louisbourg,” Entrepôt de données ANPERSANA, consulté le 21 novembre 2024, https://anpersana-prod.univ-pau.fr/items/show/436.