Lettre de Mme veuve Lebret, St-Jean-de-Luz, à Jacques Imbert, Louisbourg

Lettre de Mme veuve Lebret, St-Jean-de-Luz, à Jacques Imbert, Louisbourg

Lebret (Madame)

Lafuente, Annabelle (transcription); Talec, Jean-Phillippe (transcription); Videgain, Charles (transcription)

CNRS IKER (UMR 5478)

24/03/1757

PDF

2 fichiers (fac-similé 498 Ko, transcription 72 Ko) ; le texte contient 147 mots.

papier

français

Documents reconstitués à partir de photographies au format 'jpeg' prises dans le fonds HCA.

commerce, communications, transports

correspondance

Madame veuve Lebret, depuis Saint-Jean-de-Luz, adresse une lettre à Jacques Imbert, négociant à Louisbourg, le 24 mars 1757, pour régler une affaire commerciale concernant des rets (filets) vendus. Elle informe Imbert que Monsieur Hiriboure, qui avait en possession un mémoire des transactions, a été capturé par les Anglais, et elle a donc remis ce mémoire à Marsans Larroulette.

Mme. Lebret demande à Imbert de transférer le paiement pour trois filets à Marsans Larroulette, ou à une autre personne de confiance, sous forme de lettre de change. Madame Lebret exprime son appréciation anticipée pour sa coopération et termine par des salutations respectueuses.

Louisbourg

Saint-Jean-de-Luz

18e siècle

Domaine public

Nous tenons à exprimer notre sincère gratitude aux Archives nationales du Royaume-Uni, Kew à Londres (TNA) pour l'utilisation des copies numériques du fonds Prize Papers.

Paternité - Pas d'utilisation commerciale - Partage selon les Conditions Initiales [CC] [BY] [NC] [SA]

Documentation conservée à Archives de la High Court of Admiralty and colonial Vice-Admiralty courts (Londres)

TNA, HCA 32/180/7

89
A Monsieur, Monsieur Imbert negotcient, à Louisbourg
A St Jean de Luz, ce 24 mars 1757
Monsieur,
Monsieur Hiriboure m’a remis un memoire portant deux prets vandue à monsieur Mirande de Lorembecq a raison de quarante livres pieces et un autre piece de rets à vous meme, lequelle memoire je remis a Marsans Larroulette comme monsieur Hiriboure a eu le malheur d’estre pris par les englois et comme lesdites ret m’apartient. Je vous prie de remettre monsieur le montant desdit trois rets a monsieur Marsans Larroulette et à son defaut a celuy que vous jugerez à propos en lettre de change le plus sur. Je vous en aurois un obligation infinie. Attandent ce plaisir de vous, j’ay l’honneur d’estre avec la plus parfaitte consideration, Monsieur, votre très humble servente.
Veuve Lebret