Lettre de Étienne-Pierre Cabarrus, Bayonne, à M. Came de Saint Agne, Louisbourg

Lettre de Étienne-Pierre Cabarrus, Bayonne, à M. Came de Saint Agne, Louisbourg

Cabarrus, Etienne

Lafuente, Annabelle (transcription); Talec, Jean-Phillippe (transcription); Videgain, Charles (transcription)

CNRS IKER (UMR 5478)

28/03/1757

manuscrit

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papier

français

Documents reconstitués à partir de photographies au format 'jpeg' prises dans le fonds HCA.

correspondance

commerce, communications, transports

Étienne-Pierre Cabarrus, dans sa lettre à M. Came de Saint Agne à Louisbourg, relate la réception de la commande de ce dernier et des retards occasionnés par l'attente du départ opportun d'un bateau pour le transport des marchandises.

Il exprime ses préoccupations quant au choix du navire pour expédier la commande, optant finalement pour "La Catherine" qui avait déjà servi pour une mission similaire en septembre précédent. Cabarrus mentionne aussi le solde financier de la commande qui excède les fonds initialement fournis par Saint Agne, avec une différence que ce dernier est invité à couvrir. Enfin, il souligne sa satisfaction à rendre service et espère la bienveillance de Saint Agne envers son frère Leon, qui résiderait également à Louisbourg.

Louisbourg

Bayonne

18e siècle

Domaine public

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Documentation conservée à Archives de la High Court of Admiralty and colonial Vice-Admiralty courts (Londres)

TNA, HCA 32/180/7

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A Monsieur, Monsieur Came de St Agne, à Louisbourg [mention au dos] par le bateau le Dauphin LDC
M. Came de St Agne Louisbourg
Bayonne le 28 mars 1757
Monsieur,
J’ai reçu dans le mois de septembre dernier l’honneur de votre lettre en datte du 15 juillet avec deux mémoires à remplir, dont l’un pour vous et l’autre pour Monsieur de Drucour, le tout me fut remis par le capitaine Michel Harismendy. Je ne manquai pas de m’informer si le bateau Le Dauphin devait repartir bientôt après, mais voyant que rien ne se remuoit, j’ai différé à faire les achats jusqu’au tems ou je pouvois faire le chargement. J’ai du depuis reçu celle dont vous m’avés honoré le 31 décembre, qui me confirme la première et je vois par les deux que vous avés compté à mon frère Leon 600 livres. Aussi celui cy m’en a-t-il fait remise. Mais quel est mon embarras aujourd’huy afin de vous faire parvenir ce que je vous envois que ne m’est il donné de deviner lequel de 5 batimens qu’on expedie pour chés vous passera sera-ce le bateau sera-ce mes deux goalettes ou sera-ce la goilette de M. Laborde ou enfin celle de M. Imbert. Je vous avouerai que je crains pour toutes, mais j’ay pris le parti d’embarquer le tout à bord de La Catherine qui était chés vous le mois de septembre dernier et qui est prête à faire voile tandis que les autres sont arrieres . J’ay la confiance vous m’approuverés d’avance, soyez convaincu de la satisfaction que je trouve à vous être utile toute la récompense que je vous demande c’est d’avoir quelque bonté pour mon frère qui est chés vous, il vous fera part des nouvelles que je lui envois. Vous verrés suivant la facture cy jointe que les articles que vous m’avés demandé excedent les 600 livres que j’avais reçu et que vous solder cette affaire, je me suis prevalu sur vous de 409 livres 4 sous. Ordre de mon frère à laquelle traite j’espère vous ferés honneur. Vous faisant toujours offre de mes services dans cette ville, je vous prie de me croire avec une parfaite considération, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur.
E. Cabarrus
[compte non transcrit]