Lettre de Michel Dupont Duvivier de Gourville, [lieu indéterminé], à Michael Franquelin, Halifax
Dublin Core
Titre
Lettre de Michel Dupont Duvivier de Gourville, [lieu indéterminé], à Michael Franquelin, Halifax
Créateur
Dupont Duvivier de Gourville, Michel
Contributeur
Lafuente, Annabelle (transcription); Talec, Jean-Phillippe (transcription); Videgain, Charles (transcription)
Éditeur
CNRS IKER (UMR 5478)
Date
23/02/1757
Type
manuscrit
Format
PDF
Étendue de la ressource, taille, durée
2 fichiers (fac-similé 2164 Ko, transcription 518 Ko) ; le texte contient 497 mots.
Support
papier
Langue
français
Source
Documents reconstitués à partir de photographies au format 'jpeg' prises dans le fonds HCA.
Sujet
correspondance
Description
Michel Dupont Duvivier de Gourville écrit à Michael Franquelin à Halifax pour le remercier d'avoir envoyé deux malles laissées chez son oncle et pour discuter des affaires commerciales concernant des étoffes et autres marchandises qu'il avait laissées à gérer.
Résumé
Il rappelle à Franquelin de recouvrer le paiement pour des effets laissés chez le Sieur Dusautoir et mentionne des instructions spécifiques sur les prix des marchandises. Gourville transmet également ses amitiés à diverses connaissances et exprime le souhait de visiter Halifax si la paix est restaurée, tout en demandant à Franquelin de transmettre ses salutations à sa femme et d'autres connaissances à Halifax. Il conclut en assurant Franquelin de son amitié et de son respect, tout en exprimant l'espoir de pouvoir rendre des services similaires à l'avenir.
Couverture spatiale
Halifax
Couverture temporelle
18e siècle
Droits
Domaine public
Droit d'accès
Nous tenons à exprimer notre sincère gratitude aux Archives nationales du Royaume-Uni, Kew à Londres (TNA) pour l'utilisation des copies numériques du fonds Prize Papers.
Licence
Paternité - Pas d'utilisation commerciale - Partage selon les Conditions Initiales [CC] [BY] [NC] [SA]
Est une partie de
Documentation conservée à Archives de la High Court of Admiralty and colonial Vice-Admiralty courts (Londres)
Référence
Talec Jean-Philippe et Videgain Charles (eds.), Mémoires, lettres et papiers du Dauphin : Bayonne, Louisbourg, Londres – 1757, La Crèche, La Geste éditions (coll. « Presses universitaires de Nouvelle-Aquitaine »), 2024, 606 p.
Provenance
TNA, HCA 32/180/7
Texte Item Type Metadata
Texte
102
A Monsieur, Monsieur Michael Franquelin négociant, che Mr. Josué Mauger à Halifax, Nouvelle Engleterre, à Halifax
Mr. Franquelin, Monsieur et amis,
j’ais sue par mon gandre que vous avié envoyé les deux malles que j’avais lessé che monsieur votre oncle à votre bon soin. Je vous en remercie de tout mon cœur. Je n’oubliré Dieu mercie de lavis de vous rendre tout les servicesse que je pouré. Mon gandre m’a envoyé ausie une caupie des eifais que vous avé laisé au Sieur Dusautoir. Je ne luis avais dis de vous en demandaire que pour nous en remaitre le payement tout de suitte. Ce que je vous dis ausie de ne luis donnaire des eifais que de cette sorte. Ensie, je vous prie mon amis de vous faire remaitre le montant de cesdit eifais sie il ne l’a pas encore fais. La piesse de toille est de 60 aunes de France. Je vous est lessé une notte du selui bas prie qu’il vanderais que je luis est dis ausie, la toille a 50 sols les mouchoir de soie a 25 livres la douzaine seulle de Chaulet 21 livres. les culotte de pans 10 livre les mouchoirs de fil auzelle 16 livre. Ensie qil vous remai cette argans, sur lequel vous remaiteré à monsieur votre oncle les dix livres seterlin qu’il m’a fait le plaisir de me donnaire par une lettre d’aichange. Vous marqueré à ma femme par les premiere aucasion ce que vous auré fais à ce suget. Faitte je vous prie mes assurancesse de veritable amitié à Mr. votre oncle, madame et mademoiselle, auqelle je soitte toute la santé et bien possible et assuré les que je n’oubliré jamais, Dieu mercie, les servicesses qu’il m’a rendue. Sie la paix nous revient, je compte avoir le plaisir de vous revoir. Et j’aispaire que je vous rendre servicesses de même qua Mr. le compte a qui feré ausie mes amitié. Faitte, je vous prie ausie mes compliment de respec à Mr. Hauris, sie ille est encore chacun a qui je soitte une bonne santé. De meme q’as Mr. Breste, sa dame, a Mr. Ramigau, a qui vous diré que Madame sa femme, se porte bien, à Mr. Lanerrerie, que sa femme est che sa mere qie se porte bien ausie. A Mr. Fouché, Dusautoir, au major auquelle je soitte a tousse une parfaitte santé. Diste je vous prie a Mr. Ramigau ou a Fouché, qu’il donne a ma femme des nouvelles de Grifon, mathelot sur Le Ponchartrin, a qie il diront de ma part que sa femme se porte asse bien et bien enqiette de luis, q’il n’oublie point selas. Je vous soitte toute la santé, et bien possible et vous suis avec tout le respec et amitié possible et véritable, Monsieur et amis, votre très humble et très obeissant serviteur.
Gourville Duvivier, ce 23e février 1757
A Monsieur, Monsieur Michael Franquelin négociant, che Mr. Josué Mauger à Halifax, Nouvelle Engleterre, à Halifax
Mr. Franquelin, Monsieur et amis,
j’ais sue par mon gandre que vous avié envoyé les deux malles que j’avais lessé che monsieur votre oncle à votre bon soin. Je vous en remercie de tout mon cœur. Je n’oubliré Dieu mercie de lavis de vous rendre tout les servicesse que je pouré. Mon gandre m’a envoyé ausie une caupie des eifais que vous avé laisé au Sieur Dusautoir. Je ne luis avais dis de vous en demandaire que pour nous en remaitre le payement tout de suitte. Ce que je vous dis ausie de ne luis donnaire des eifais que de cette sorte. Ensie, je vous prie mon amis de vous faire remaitre le montant de cesdit eifais sie il ne l’a pas encore fais. La piesse de toille est de 60 aunes de France. Je vous est lessé une notte du selui bas prie qu’il vanderais que je luis est dis ausie, la toille a 50 sols les mouchoir de soie a 25 livres la douzaine seulle de Chaulet 21 livres. les culotte de pans 10 livre les mouchoirs de fil auzelle 16 livre. Ensie qil vous remai cette argans, sur lequel vous remaiteré à monsieur votre oncle les dix livres seterlin qu’il m’a fait le plaisir de me donnaire par une lettre d’aichange. Vous marqueré à ma femme par les premiere aucasion ce que vous auré fais à ce suget. Faitte je vous prie mes assurancesse de veritable amitié à Mr. votre oncle, madame et mademoiselle, auqelle je soitte toute la santé et bien possible et assuré les que je n’oubliré jamais, Dieu mercie, les servicesses qu’il m’a rendue. Sie la paix nous revient, je compte avoir le plaisir de vous revoir. Et j’aispaire que je vous rendre servicesses de même qua Mr. le compte a qui feré ausie mes amitié. Faitte, je vous prie ausie mes compliment de respec à Mr. Hauris, sie ille est encore chacun a qui je soitte une bonne santé. De meme q’as Mr. Breste, sa dame, a Mr. Ramigau, a qui vous diré que Madame sa femme, se porte bien, à Mr. Lanerrerie, que sa femme est che sa mere qie se porte bien ausie. A Mr. Fouché, Dusautoir, au major auquelle je soitte a tousse une parfaitte santé. Diste je vous prie a Mr. Ramigau ou a Fouché, qu’il donne a ma femme des nouvelles de Grifon, mathelot sur Le Ponchartrin, a qie il diront de ma part que sa femme se porte asse bien et bien enqiette de luis, q’il n’oublie point selas. Je vous soitte toute la santé, et bien possible et vous suis avec tout le respec et amitié possible et véritable, Monsieur et amis, votre très humble et très obeissant serviteur.
Gourville Duvivier, ce 23e février 1757
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Citer ce document
Dupont Duvivier de Gourville, Michel, “Lettre de Michel Dupont Duvivier de Gourville, [lieu indéterminé], à Michael Franquelin, Halifax,” Entrepôt de données ANPERSANA, consulté le 21 novembre 2024, https://anpersana-prod.univ-pau.fr/items/show/408.