Lettre de S. Darrache, curé, Ciboure, à M. Desclos, Louisbourg
Dublin Core
Titre
Lettre de S. Darrache, curé, Ciboure, à M. Desclos, Louisbourg
Créateur
Darrache (Monsieur)
Contributeur
Lafuente, Annabelle (transcription); Talec, Jean-Phillippe (transcription); Videgain, Charles (transcription)
Éditeur
CNRS IKER (UMR 5478)
Date
06/03/1757
Type
manuscrit
Format
PDF
Étendue de la ressource, taille, durée
2 fichiers (fac-similé 594 Ko, transcription 508 Ko) ; le texte contient 274 mots.
Support
papier
Langue
français
Source
Documents reconstitués à partir de photographies au format 'jpeg' prises dans le fonds HCA.
Sujet
religion
santé
argent
correspondance
Description
Dans cette lettre du 6 mars 1757, le curé S. Darrache de Ciboure écrit à Monsieur Desclos, maître forgeron à Louisbourg, concernant une lettre de change envoyée pour le traitement médical de son fils.
Résumé
Il explique que le fils de M. Desclos avait du mal à négocier une seconde lettre de change car il lui manquait la première. Le curé a donc décidé de remettre directement la lettre de change au fils, qui est logé chez Madame Pitré, pour que cette dernière puisse s'occuper des dépenses nécessaires à son rétablissement. Il mentionne aussi que le fils doit aller aux eaux de Dax pour des soins de santé et exprime ses difficultés à gérer cette situation, tout en confirmant que les messes demandées par M. Desclos seront dites.
Couverture spatiale
Louisbourg
Ciboure
Couverture temporelle
18e siècle
Droits
Domaine public
Droit d'accès
Nous tenons à exprimer notre sincère gratitude aux Archives nationales du Royaume-Uni, Kew à Londres (TNA) pour l'utilisation des copies numériques du fonds Prize Papers.
Licence
Paternité - Pas d'utilisation commerciale - Partage selon les Conditions Initiales [CC] [BY] [NC] [SA]
Est une partie de
Documentation conservée à Archives de la High Court of Admiralty and colonial Vice-Admiralty courts (Londres)
Référence
Talec Jean-Philippe et Videgain Charles (eds.), Mémoires, lettres et papiers du Dauphin : Bayonne, Louisbourg, Londres – 1757, La Crèche, La Geste éditions (coll. « Presses universitaires de Nouvelle-Aquitaine »), 2024, 606 p.
Provenance
TNA, HCA 32/180/7
Texte Item Type Metadata
Texte
34
A Monsieur, Monsieur Desclos, maitre forgeron, à Louisbourg
Monsieur,
Je ne n’ai recu que ce jour vote première lettre de 300 livres sur le trésor, pour lors vôtre fils s’étoit fait porter à Bayonne avec la seconde qu’il avoit entre ses mains pour la négocier, ce qui lui fut impossible n’ayant pas la première. Je l’ai apellé, et lui ai fait la lecture de votre lettre, il promet bien de s’y conformer, mais je suis fort embarrassé parce que la lettre de change que vous m’avés envoyée est payable à son ordre et dans cet embarras, voici la détermination que j’ai prise. Il est logé chés Madame Pitré, femme de feu sieur Prien. J’ai apellé les deux, et j’ai remis la lettre de change à votre fils sans promesse de remettre le montant à son hôtesse qui s’oblige d’en faire l’usage nécessaire pour son utilité. Votre fils est fort incomodé, il a besoin des longs et grands remèdes suivant les médecins et chirurgiens : il en fait dejà et il doit aller aux eaux de Dax dans la saison. Vous comprenés bien qu’il me seroit difficile de juger dans les circonstances ce qui lui seroit nécessaire et que son hôtesse est plus propre que moi pour le détail. C’est après avoir écrit par Marsans Hendiaq avoir eu une conférence avec son hôtesse que j’ai pris ce parti. Je salue votre épouse et suis très parfaitement, Monsieur, votre très humble serviteur.
S. Darrache, curé, à Ciboure le 6 mars 1757
[P.-S.] Vos messes seront dites.
A Monsieur, Monsieur Desclos, maitre forgeron, à Louisbourg
Monsieur,
Je ne n’ai recu que ce jour vote première lettre de 300 livres sur le trésor, pour lors vôtre fils s’étoit fait porter à Bayonne avec la seconde qu’il avoit entre ses mains pour la négocier, ce qui lui fut impossible n’ayant pas la première. Je l’ai apellé, et lui ai fait la lecture de votre lettre, il promet bien de s’y conformer, mais je suis fort embarrassé parce que la lettre de change que vous m’avés envoyée est payable à son ordre et dans cet embarras, voici la détermination que j’ai prise. Il est logé chés Madame Pitré, femme de feu sieur Prien. J’ai apellé les deux, et j’ai remis la lettre de change à votre fils sans promesse de remettre le montant à son hôtesse qui s’oblige d’en faire l’usage nécessaire pour son utilité. Votre fils est fort incomodé, il a besoin des longs et grands remèdes suivant les médecins et chirurgiens : il en fait dejà et il doit aller aux eaux de Dax dans la saison. Vous comprenés bien qu’il me seroit difficile de juger dans les circonstances ce qui lui seroit nécessaire et que son hôtesse est plus propre que moi pour le détail. C’est après avoir écrit par Marsans Hendiaq avoir eu une conférence avec son hôtesse que j’ai pris ce parti. Je salue votre épouse et suis très parfaitement, Monsieur, votre très humble serviteur.
S. Darrache, curé, à Ciboure le 6 mars 1757
[P.-S.] Vos messes seront dites.
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Citer ce document
Darrache (Monsieur), “Lettre de S. Darrache, curé, Ciboure, à M. Desclos, Louisbourg,” Entrepôt de données ANPERSANA, consulté le 21 novembre 2024, https://anpersana-prod.univ-pau.fr/items/show/423.